Markdown a été crée en tant que syntaxe compatible avec le texte plein la plus simple possible.
C’est en quelque sorte un html simplifié dans la mesure où il ne permet pas, et loin de là, d’insérer toutes les balises nécessaires au html.
Markdown est conçu pour se concentrer uniquement sur l’écriture et le contenu du texte plutôt que sur le formatage, et c’est cette expérience qu’un bon logiciel peut venir enrichir, puisque rien n’empêche d’écrire du Markdown avec TextEdit.
Il est utilisé en développement dans les systèmes de SVN (subversion control), dans les logiciels de management de projet comme Beanstalk, et dans de nombreux logiciels d’écriture comme DayOne.
Quelques bases de Markown :
Bien que très complet et pouvant même créer des tables, il y a très peu de choses à retenir pour être tout de suite opérationnel. Voici les éléments les plus souvent utilisés.
Élements block:
Les headings h1, h2, h3 etc.. commencent par un #. h1 sera un seul #, h2 deux # et ainsi de suite.
# heading 1
## heading 2
Ordered list : (avec +, – ou *)
1. élément 1
2. élément 2
3. élément 3
Unordored list :
* élément 1
* élément 2
* élément 3
Gras et Italique:
Les caractères en gras et italiques s’écrivent entourés de un ou deux *. Avec un seul donnera un mot en *italique*
et deux en **gras**
.
Liens et images:
Les deux sont similaires [texte](lien)
mais l’image commence par un point d’exclamation !
Ce qui done pour un lien [ancre de lien](url)
et pour une image ![nom de l'image](url de l'image)
.
Logiciel Mardown sur Mac:
Cherchez « Markdown » dans le Mac App Store et préparez vous à choisir entre plus de… 60 applis !
J’ai pour ma part profité d’une promo à -50% sur MightyDeals — à travers une localisation virtuelle pour zapper la TVA française — et ainsi mettre la main sur Write à 4€ au lieu de 9.99€.
Write est une appli récente (version 1.1.4 à la date de rédaction de cet article) et déjà particulièrement aboutie !
J’ai souvent entendu parler en bien de Byword, un logiciel de markdown Mac populaire qui a fait ses preuves. iAWriter se voit gratifié lui de l’étiquette « Indispensable » sur le Mac App Store. Je n’ai aucun doute sur la qualité de ces deux logiciels mais comme Write a de suite répondu à mes attentes, je n’ai pas pris la peine d’en tester d’autres.
Caractéristiques de Write
L’interface sera immédiatement familière à tous les utilisateurs d’Evernote (qui à ce jour n’est pas compatible Markdown par défaut). Comme dans Evernote, les documents s’appellent des Notes, et des mots clefs peuvent être ajouté comme filtre de recherche ultérieur, à l’instar des étiquettes d’Evernote.
Le layout est lui aussi semblable : emplacements de stockage à gauche, puis une colonne pour les fichiers, puis la fenêtre d’édition du texte.
Fenêtre d’édition
Simplicité et efficacité sont le maîtres mots ici, caractéristiques communes à tous les bons logiciels, comme à toutes les formes d’arts.
Contrairement à Evernote Write ne possède pas ses propres serveurs de stockage, et c’est à l’utilisateur de choisir sur quels services cloud ses notes seront sauvegardées.
Les principaux fournisseurs de stockages cloud sont intégrés et c’est tant mieux, seuls les non-initiés sauvegardent encore des fichiers sur leurs disques durs (n’est ce pas ?). Une intégration wordpress et ftp sont disponibles, ce qui fait de Write un outil essentiel du webmaster ou du bloggeur.
Un compteur de mot discret et efficace permet de garder le cap, en mode plein écran comme en mode normal. Le mode plein écran est d’ailleurs vraiment idéal pour se concentrer sur l’écriture.
La barre d’icônes en haut à droite permet de visualiser un Aperçu du résultat formaté, du rendu en html, et d’accéder aux options d’export et de partage.
Grâce à l’icône Aa de gauche on peut aussi basculer entre le Mode Clair et Sombre. On peut d’ailleurs facilement s’apercevoir quel est mon mode préféré, le Mode sombre évite la fatigue des yeux. Aa permet aussi de choisir le mode de coloration syntaxique, Hybride étant à mon avis le plus pertinent, à mi-chemin entre le résultat final et le texte plein.
Préférences
Les préférences de Write permettent entre autre de personnaliser les couleurs de syntaxe de l’éditeur. J’ai ainsi pu copié toutes les couleurs du mode clair vers le mode sombre, car par défaut toutes les éléments syntaxiques du Mode sombre restaient gris.
On peut aussi formaté le css du mode d’aperçu HTML selon son goût, qui est d’ailleurs accessible dans une fenêtre à part (HTML preview window). Ceci est très pratique si l’on a deux écrans : un pour écrire et un pour visualiser le résultat formaté.
J’ai aussi activé la fermeture automatique des paires de caractères () [] {} pour économiser du temps de frappe, bien que déjà très optimisé pour moi grâce à TextExpander et l’abréviation de texte.
Exemples d’utilisation concrètes d’un logiciel Markdown:
Write est idéal pour écrire du contenu web, bien que l’insertion des images, des liens définitifs, ainsi que des balises html avancés doivent évidemment se faire dans wordpress (ou autre CMS).
C’est agréable de pouvoir écrire hors ligne, dans un éditeur léger et dans un format prêt pour le html, avant de finaliser le travail dans l’interface administrateur d’un CMS ou dans un éditeur de code. Inutile d’exporter en html pour cela d’ailleurs puisqu’il est plus rapide de cliquer sur Afficher le html et de copier coller.
C’est aussi un moyen d’imprimer un texte prêt pour le web, ou d’exporter au format PDF, une option qui manque cruellement à Evernote.
Margueritecaprine Mont dit
Je vois de temps en temps l’écriture markdown et bien les articles que je publie disparaissent pourquoi? Merci de me répondre.
cordialement
Michael dit
Marguerite, désolé je ne comprends pas votre question.