Installer Windows sur Mac avec Parallels

Installer windows sur mac revient à créer une machine virtuelle sur laquelle on installe une version de Windows. C’est aussi bête que ça. Mais créer une machine virtuelle, par exemple avec VirtualBox, est raisonnablement compliqué. C’est là que Parallels Desktop intervient pour simplifier la démarche et créer autant de machines windows que vous voulez sur votre mac (attention c’est quand même volumineux une machine virtuelle).

Pour commencer il suffit donc de télécharger parallels. La version de démo n’est pas limitée en fonctionnalités et inclut Windows. C’est ce que j’ai utilisé pour écrire cet article.

Le téléchargement de Windows depuis Parallels prend environ 30 minutes, puis l’installation de Windows (toujours depuis Parallels) prend 1 heure supplémentaire. L’installation est très gourmande d’abord en bande passante, puis en ressource CPU (mesuré avec iStatMenu). À moins d’avoir un iMac Pro ce n’est donc pas une bonne idée de la lancer au milieu d’une journée de travail.

Au final, la machine virtuelle occupe environ 12Go d’espace disque sans aucun logiciel supplémentaires, ce qui n’est pas négligeable sur un disque SSD de 250Go. Le volume se situe à la racine utilisateur, généralement Users/NomUtilisateur.

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Considérations à prendre en compte avant l’installation

Une machine virtuelle utilise une partie des ressource processeurs et mémoires de votre ordinateur, donc si votre mac a 7 ans et peine à faire tourner une version obsolète de macOS, vous devriez passer votre chemin.

Sur son site Parallels liste la configuration minimum requise.

Premier démarrage

Une fois l’installation terminé il est obligatoire de se connecter ou de se créer un compte Parallels. Rien de choquant.

Ensuite vient la bonne surprise, c’est que sur le bureau de Windows se trouvent tous les fichiers et dossiers du bureau du mac !

Ceci est dû à une configuration « miroir » entre la machine virtuelle et le mac, c’est à dire que les modifications d’un fichier effectué depuis macOS seront immédiatement visibles depuis Windows et inversement. En d’autres termes vous pouvez manipuler des fichiers de votre mac avec des logiciels Windows sans avoir à préalablement copier et/ou déplacer les fichiers.

Depuis le menu Action on peut évidemment Suspendre, Arrêter et redémarrer Windows, ainsi que prendre des « snapshots » (pensez sauvegarde) pour revenir en arrière si jamais un problème survient.

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Intégration transparente et harmonieuse avec macOS

C’est à mon sens la plus grande valeur ajouté de Parallels, l’intégration entre Windows et macOS est parfaitement fluide.

Parallels rajoute un dossier dans le Dock « Windows 10 Applications » qui affiche des raccourcis vers les logiciels et les principaux dossiers de la machine virtuelle.

Lorsqu’une appli de Windows tourne, elle est aussi directement accessible depuis le raccourci CMD+TAB comme les applis natives, les 2 barres rouges du logo de Parallels permettant de ne pas confondre avec les applis macOS.

Ainsi lorsqu’on télécharge un fichier depuis windows il atterrit… dans le dossier Téléchargements.

Qui plus est, si vous avez la chance d’avoir un Macbook avec touch bar, vous pouvez la customiser pour chaque logiciel windows !

Installer un logiciel Windows sur Mac

Une fois dans Parallels, on peut installer un logiciel Windows (.exe) comme on en installerait directement sur un PC.

Pour l’exemple je vais installer NordVPN (avec lequel je télécharge comme un porc sans aucun risque) pour Windows 10.

Les équipes de Parallels font bien les choses et une fois un logiciel Windows installé on peut le placer dans le Dock, puis le démarrer comme si c’était une appli macOS !

Pour cela glissez/déposez l’icône d’une appli depuis le Launchpad ou le dossier des applications windows (qui se nomme Applications (Parallels)) directement dans le Dock.

A qui s’adresse Parallels Desktop:

J’ai mis longtemps à tester Parallels et à en parler sur le site puisque je croyais à tort que ça n’avait pas grande utilité. D’autant plus qu’aujourd’hui toute la bureautique peut s’effectuer dans le cloud.

Mais Parallels est idéal pour tous les gens qui doivent utiliser un logiciel pour lequel il n’existe pas de version macOS, que ce soit un jeu ou un outil professionnel.

Les possibilités de l’assistant de configuration montrent bien les différents cas de figures : productivité (bureautique), développement (un cas auquel j’ai été moi même confronté, certains systèmes de bases de données ne fonctionnant que sur Windows), test logiciel, design et jeux. Parallels (version pro) peut optimiser les ressources nécessaires à une machine virtuelle pour chacune de ces configurations.

Prix ?

Enfin niveau prix il y a 3 types de licences : normale, pro et business entre 79$ et 99€. Elles peuvent être achetées en abonnement annuel ou achat unique, mais sachez que les mises à jour ne sont pas incluses dans la licence d’achat unique.

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